Les Lilas est un gîte d’hôte située au cœur de la cité médiévale de Saint-Valéry-sur-Somme, en Picardie.
Au début du 20e siècle, la bâtisse de briques abritait une école de mousses pour la Marine. Hélène Farge, la propriétaire, a fait appel au collectif mit pour concevoir la réhabilitation en gîte, de ce qui n’était alors plus qu’une grange délabrée à la toiture percée.
De nombreuses entreprises locales ont entrepris les travaux de gros-œuvre (restauration des murs de briques, maçonnerie, charpente et couverture) et une partie du second-œuvre (isolation, portes et fenêtres, électricité, plomberie, et cloisonnement de plaques de plâtre).
À la mi-mai, nous quittons notre local, le camion rempli jusqu’au menton avec les panneaux de bois, nos outils et tout le matériel nécessaire au mois de chantier qui nous attend !
Calculs, calepinages et découpes ajustées : nous travaillons au maximum avec des panneaux entiers pour permettre une belle continuité des surfaces, alignons les bords de panneaux et les vis de fixations.
En parallèle, Hélène peint tous les cloisonnement en plaque de plâtre.
Une fois les cloisonnements réalisés, la pose du carrelage est effectuée : reprise des niveaux de sols, découpe et pose des carreaux, joints de carrelage…
Nous réalisons ensuite les meubles de la cuisine. Dans un souci économique, le principe retenu pour la mise en œuvre consiste à monter des caissons IKEA sur lesquels nous fixons nos façades sur mesure (contre-plaqué de bouleau filmé).
La crédence de la cuisine est réalisée avec deux matériaux : une ligne de faïence blanche à hauteur du plan de travail, puis en partie haute, du contre-plaqué filmé identique à celui utilisé pour les façades des meubles.
L’espace de la salle de bain étant très contraint, nous réalisons l’intégralité du meuble sur mesure en intégrant le lave-linge. Les matériaux utilisés sont identiques à ceux mis en œuvre dans la cuisine.
Au-dessus du meuble, nous installons un miroir rehaussé d’un support de luminaires.
Notre dernière mission sur le chantier : la construction de la terrasse bois extérieure. Située sur le pignon Est dans le prolongement du bâtiment et de la pièce de vie, la terrasse offre un espace extérieur privatif au gîte d’environ 10m². Nous décaissons préalablement la terre pour s’assurer une continuité de niveau entre le gîte et la terrasse. Puis nous creusons des trous où nous coulons le béton qui constituent les plots de fondations. Les lambourdes sont posées a fresco sur les plots de béton.
Nous appliquons un géotextile sous les lambourdes et avant la pose des lames de terrasse, afin d’empêcher l’herbe de repousser.
Les lambourdes autant que les lames de terrasses sont taillées dans du pin traité.
Entre le cheminement en pavé existant et la nouvelles terrasse bois créée, nous devons traiter une différence de niveau de quelques centimètres. Nous optons pour la mode locale ! et travaillons avec des galets fendus. Après une récolte sur la plage et un tamisage du mélange sable-gravier que nous avions acheté pour les plots de la terrasse (afin de récupérer seulement le sable !), nous jouons avec les couleurs et les formes, laissant nos mains trouver la place juste à chacun des jolis cailloux ramenés de nos promenades !
L’application d’une huile-cire assure une protection de toutes les cloisons bois.
Le gîte connaîtra ses premiers locataires à la fin du mois de juillet !
Waouh !!!
Super résultat, avec des matériaux simples et sympa.